Pourquoi l’immobilier est-il si cher en France ?

Pourquoi l’immobilier est-il si cher en France ?

L’un des piliers du développement, c’est le logement. Et les gouvernements prennent à cœur le logement de leurs populations. Mais si c’est une action sociale de la part du gouvernement, il n’en demeure pas moins que l’immobilier est de plus en plus coûteux pour bon nombre de personnes en Europe, en l’occurrence en France. Les raisons qui justifient cette situation très peu commode sont nombreuses. Parmi les grands problèmes des Français, le logement occupe une place majeure. Il faut dire que depuis quelques années, les prix ont évolué et radicalement explosé. Si dans certaines grandes villes françaises, les prix n’ont fait que doubler, à Paris, ils ont pratiquement été multipliés par 3,5 depuis 1997. Pour en arriver là, il y a certainement des motifs. Mais il se pose une question cruciale. La France d’aujourd’hui est-elle réellement différente de celle du début du 21e siècle ? Voyons un peu en détail quelles sont les raisons qui justifient l’augmentation des prix de l’immobilier dans les grandes villes françaises, et les impacts de cette augmentation sur l’économie française.

Les raisons de la hausse du prix de l’immobilier

Les règles de l’urbanisme sont propres aux différents pays. Mais de façon encore plus spécifique, ces règles sont propres aux communes qui sont autonomes quant à la prise de certaines décisions, et à leur mise en application. Dans beaucoup de communes françaises, l’immobilier neuf a augmenté son prix à cause de la hausse des prix du terrain aménagé, qui, elle aussi est liée aux règles de l’urbanisme, aux opérateurs publics et aux PLU. Pour ce qui est de l’immobilier ancien, sa hausse se justifie par la loi de l’offre et de la demande qui est sous la contrainte de la rareté de l’offre. Les prix sont en fait liés à l’offre qui n’est dépendante que des divorces et des décès.

Une autre cause non moins importante, c’est que les gouvernants français ne construisent pas assez. C’est toujours la loi de l’offre et de la demande. Au regard de la démographie et de l’espérance de vie en France, il n’y a que peu de constructions de logements. La durée de vie des Français n’est plus la même qu’auparavant. Elle a augmenté, il faut aussi faire avec l’augmentation de la natalité. Quand on ne considère que ces des pans, le on remarque la nécessité de construire plus de logements. De plus en plus, il y a de foyers à une seule personne. Or, l’équation une personne un logement doit être respectée.

Certaines actions qui ne favorisent pas la diminution des prix

Il y a certaines actions, certaines prises de décisions qui ne favorisent pas la baisse des prix des logements. Quand on prend la seule municipalité de Paris, on a transformé des milliers de mètres carrés immeubles vieillissants en des bureaux vides. Ces bureaux sont inoccupés, alors que ces espaces pourraient servir à loger bon nombre de personnes. En plus de cette situation qui paraît déjà désastreuse, la municipalité de Paris continue d’organiser et de privilégier les opérations de prestige comme la construction de halls, de triangles, de samaritaines. Elle continue de financer les chambres d’hôtel dans un secteur privé qui n’en a pas vraiment besoin. Le tourisme par ailleurs est en forte hausse. Et bien que ce soit à l’avantage des municipalités, il est un frein à la baisse et à la stabilisation des prix de l’immobilier. Les locations touristiques sont de plus en plus pratiquées, et elles offrent une rentabilité très conséquente, permettant d’acheter à prix très élevé des appartements. Les stratégies que plusieurs communes suivent sont surtout d’imposer des quotas imposants sur les logements sociaux dans les programmes neufs. Quelles sont les conséquences de ces différentes dispositions ?

Les conséquences de la hausse des prix sur les Français

Les quotas élevés des logements sociaux dans les constructions neuves sont de plus en plus grandissants. Mais ces quotas ont le réel inconvénient de ne profiter qu’aux personnes bien munies. Ces quotas nuisent à la mixité sociale. Ceux qui sont à revenus faibles sont souvent dans ces logements qui en fait sont onéreux pour eux. Par ailleurs, le constat est fait que ce sont les investisseurs privés qui financent le logement social. C’est une pratique que les municipalités doivent revoir afin de ne pas les faire fuir. Les conséquences du surcoût pour les investisseurs privés sont nombreuses. Pour un nouveau programme, le nombre d’investisseurs pouvant financer cet investissement est considérablement réduit. Il arrive même que certaines villes ne parviennent même pas à trouver d’investisseurs pour financer les investissements.

 


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